Qui suis-je ?
Yasmina Cuénoud, psychanalyste agréée par le Syndicat National Des Praticiens En Psychothérapie Relationnelle et Psychanalyse (SNPPSY).
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J’ai étudié
La psychanalyse
La didactique et la supervision
La thérapie par le jeu pour les enfants
La psychothérapie analytique et le développement personnel
Qu’est-ce que l’éthique du psychanalyste ?
Le psychanalyste se doit d’être exigeant à l’égard de lui-même. Il adapte sa technique et son cadre en fonction de l’analysant en respectant la déontologie afin de lui fournir un accompagnement adapté. Pour cela, sa propre cure, ses échanges avec d’autres psychanalystes, son savoir acquis lors de son cursus de formation, ainsi que sa connaissance sans cesse renouvelée du monde lui sont nécessaires.
La supervision lui assure de ne pas dériver en assurant un travail personnel constant, car c’est bien son appareil psychique qu’il met à disposition. Elle est un garde-fou qui a pour objectif de protéger non pas seulement les analysants mais également les analystes dans leur pratique.
La psychanalyse s’exerce dans le cadre de la neutralité, avec abstraction complète des croyances et opinions de l’analyste et sans jugement de ceux de l’analysant. L’objectif est la découverte de la vérité, donc il n’y a aucune place au jugement et à la censure.
Le psychanalyste n’indique pas la voie à suivre à l’analysant, mais l’amène à l’autonomie psychique en l’accompagnant dans son travail de d’éveil à lui-même, en donnant du sens afin qu’il développe sa propre capacité à penser. En psychanalyse, la temporalité est respectée, chaque individu évolue à un rythme différent.
La psychanalyse a pour but la recherche de la vérité, ce qui se joue dans l’inconscient afin que l’analysant vive en conscience et s’ancre dans la réalité, qu’il ne soit plus manipulé par ses conflits internes dont il n’avait pas conscience. C’est par la connaissance de sa vie interne que l’analysant se libère. Le psychanalyste prend soin et soutient la perlarboration dans le respect de la neutralité, de l’abstinence. Ce qui pose la question du transfert et du contre- transfert.
Dans l’idéal, le psychanalyste adopte une position de neutralité, Il ne serait pas porteur du transgressif. Je tiens à signaler l’importance de travailler de façon pluridisciplinaire : médecin, sophrologue médecin psychiatre, etc…. La voie médicale reste prioritaire en cas de symptômes laissant supposer la présence d’une maladie.